Panneau "À VENDRE": pas forcément la bonne idée
Dans la logique de cet ancien notaire, reconverti en agent immobilier, l'installation d'une pancarte peut être à l'origine d'une baisse drastique de la valeur du bien.
Lorsque nous déambulons, il n'est pas rare de tomber sur un panneau "à vendre" accrocher à la fenêtre d'une maison ou d'un appartement. Ces pancartes, généralement fournies par les agences immobilières, nous apportent deux informations majeures : les propriétaires souhaitent se séparer de ce bien et ce dernier à de grandes chances d'être actuellement inoccupé. Une information précieuse pour les potentiels et acheteurs… mais pas seulement.
Après une période d'accalmie liée à la pandémie, le nombre de cambriolages est reparti à la hausse dans l'Hexagone depuis deux ans. En 2023, le ministère de l'Intérieur a recensé 217 600 infractions de ce type dans le pays, contre 211 400 en 2022 . Pour limiter les probabilités de vous faire cambrioler, les forces de l'ordre émettent plusieurs recommandations, dont celles de ne pas donner trop d'indications concernant les périodes pendant lesquelles votre logement est inoccupé (congés, déplacements professionnels…).
Dans cette logique, un panneau "à vendre" équivaut donc à un panneau "servez-vous". "Installer un panneau sur sa maison pour la vendre, c'est vraiment se mettre en danger, avertit sur le réseau social LinkedIn Dorian Fournier, un ancien notaire devenu agent immobilier. Cela peut attirer des personnes qui veulent cambrioler votre logement."
Si le cambriolage d'un logement destiné à être vendu peut s'avérer désagréable, il ne donne toutefois pas matière à remettre en question sa vente. En revanche, le squat de ce dernier peut s'avérer plus problématique en vue d'une transaction. "Mettre un panneau à vendre, c'est le meilleur moyen pour attirer l'attention de potentiels squatteurs qui vont venir visiter votre maison en votre absence", alerte Dorian Fournier. Si la vente d'un bien immobilier squatté est tout à fait autorisée par la loi, cette situation peut être une véritable épine dans le pied du vendeur au moment des négociations avec un futur acquéreur. Ce dernier peut légitimement arguer qu'il est dans l'incapacité d'occuper le logement dans l'immédiat en raison de la présence des squatters, qui peuvent aussi être à l'origine de dégradations dans l'habitation, et faire ainsi baisser le prix de vente. À cela, s'ajoutent les procédures judiciaires pour mettre fin à l'occupation, qui peuvent durer dans le temps.
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